Celui des embaumeurs de l'ancienne Égypte qui s'occupait du salage de conservation.
tarikheutês ταριχευτής
Du grec tarikheutês [saleur] ou [embaumeur], lui-même de târikhos [salaison, conserve] ou [momie] (Hérodote).
Le premier spécialiste qui intervenait réellement était celui que l'on nomme le "paraschiste", l'homme qui ouvrait le flanc en l'incisant avec une "pierre d'Éthiopie", en réalité, un silex taillé. Il était également chargé d'enlever les viscères puis il laissait la place au second technicien, le "taricheute", qui mettait en œuvre les moyens destinés à assurer la conservation du cadavre. Ce nom vient d'un mot grec, qui signifie "saleur" et s'appliquait aussi bien aux embaumeurs qu'aux ouvriers employés dans les conserveries de poissons. Combien plus aimable est le terme égyptien "khereb" qui veut dire lecteur et indique qu'en même temps qu'il se livrait à ses interventions anatomiques, l'embaumeur devait lire des textes rituels.