Les fillettes qu'on voit dans le métro font de leur chevelure une sorte de sphère d'un diamètre incompréhensible qui doit être creuse à l'intérieur. On serait affligé pour elles si elles n'en semblaient pas si fières. Les collégiennes portent leur tête comme une espèce d'objet sacré ou d'infirmité solennelle, comme un turban de mamamouchi, comme l'instrument d'un rite ésotérique, résumons-nous, comme un paquet de pansements.